Faire de l'Hapkido ou de l'Aikido à Strasbourg ?

Vous souhaitez débuter l’Aïkido à Strasbourg ? Mais connaissez-vous le Hapkido ?

Si, en France l’Aikido est très bien identifié, le Hapkido lui est moins connu !

 

le Hapkido, est un art coréen d'autodéfense utilisé par la police coréenne pour se préparer à toutes les situations, l’aikido lui est originaire du japon et répond à la violence par la non-violence. Cependant, les origines de l’aikido et de l’hapkido sont communes !

 

Si vous trouvez beaucoup d’écoles de Aïkido à Strasbourg, vous en trouverez beaucoup moins qui proposent des Cours de Hapkido.

 

Comme vous habitez Strasbourg et que vous cherchez des techniques d’Aikido, nous ne  pouvons que vous encourager à venir essayer le Hapkido aussi !

 

 

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Le Hapkido comme l’Aikido signifie littéralement là voie de l’harmonie des énergies. Si une rapide analyse sémantique semble rapprocher le Hapkido Coréen de son cousin, l’Aïkido japonais (ce sont en effet les mêmes caractères chinois), est en revanche complètement distinct de par son esprit, ses techniques et ses applications martiales.
  
le Hapkido comporte beaucoup de contrôles articulaires, de clés, de projections avec de très nombreuses chutes. Mais, contrairement à l’Aikido il comporte plus de techniques de frappes. Si en Aikido on trouve le principe de frappe nommée « Atemi », en Hapkido la frappe peut être beaucoup plus exploitée dans la défense. Concernant les chutes on retrouvera des roulades et des chutes sur les projections ou clefs techniques, mais en plus une série de chutes directes, car oui en Hapkido s’il existe un principe circulaire comme en Aikido mais le principe direct est beaucoup plus présent, ce qui pousse à chuter différemment car la technique ne laisse pas la possibilité à l’adversaire de faire une roulade et il devra se protéger du sol différemment. Côté Armes le nunchaku viendra se rajouter à la liste des armes utilisées en Aikido (Bâton long ou court, couteaux et Sabre)

 

Côté Philosophie si en Aïkido on trouve un partenaire, en Hapkido on se retrouve face à un adversaire. Il n’y a pas pour autant de confrontation ou de combat plus violent, simplement le but sera la neutralisation rapide et l’efficacité directe et pas forcément d’appliquer une technique circulaire qui conduit au contrôle simplement, même s’il est possible de le faire également.

 

Le Hapkido possède une volonté de s’adapter à toutes les situations et de suivre les évolutions !

Si en Aikido on trouve des attaques simulées par un partenaire, ces attaques sont issues d’un travail très ancien et aujourd’hui qui attaquerez dans la rue encore ainsi ? Le Hapkido lui essaye de coller au plus près de la réalité, il est ainsi possible de travailler en garde haute comme dans le style de différentes boxes ou plus ouverts.

 

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Pour comprendre cette similitude, il faut se pencher sur l’histoire des deux disciplines qui sont issues d’un parent commun.

 

L’histoire du Hapkido tel que nous l'entendons de nos jours commence véritablement avec Maître Choi Yong-Soul (1904-1986). La contribution qu'il a apporté à la genèse du Hapkido est en effet considérable. C’est lui qui introduisit en Corée toutes les techniques de clés, de torsions et luxations. De son enseignement est issue directement ou indirectement la plupart des Grands-Maîtres coréens actuels. Né en 1904 dans la province de Chung Buk, à l’âge de 9 ans, le petit Choi Yong-Soul, devenu orphelin, fut réquisitionné par les troupes japonaises qui occupaient la Corée et fut envoyé au Japon afin d’y exécuter des travaux. Tout petit donc, il passa 4 années dans un temple bouddhiste, au Japon, à être au service du plus haut dignitaire de ce temple. Mais le tempérament bagarreur de Choi, s’il témoignait de qualités innées pour les arts martiaux, montrait surtout qu’il devait être quelque peu canalisé ! Le destin voulut que le haut dignitaire bouddhiste connût bien Me Takeda Sogaku (1860-1943), grand maître du Dai Dong Ryu Soul (Daïto Ryu Aiki Jujitsu). Il demanda donc à son ami, de prendre en main le petit Choi qui fut assigné à son service. Cela se passait en 1913.

La version entretenue en Corée veut que le Daïto Ryu Aiki Jujitsu ait été fondé par le prince Sadazumi (884-916) qui aurait appris des techniques de You Soul de la part de Moines bouddhistes itinérants venus de Corée au Japon. Selon cette version, les techniques de clés proviendraient de Corée et auraient été transmises au Pays du Soleil Levant en même temps que la religion bouddhiste. Il y a 1000 ans de cela, à l'époque ancestrale du royaume de Silla, un Coréen nommé WEON EÏ KWANG serait allé au Japon  et y aurait enseigné les techniques de clés et luxations. Il transmit son art à la famille de Mapu Minamoto et, de génération en génération, les techniques seraient parvenues à la famille Takeda. Vérité ou désinformation ? A chacun de se faire son avis… Toujours est-il qu’il est vrai que le Bouddhisme s’est transmis de la Chine au Japon via la Corée. Des connaissances, des arts ont suivi le même chemin. En a-t-il été de même pour les arts martiaux coréens ? Le mouvement a-t-il été unilatéral ou les influences se sont-elles croisées ? Difficile de le dire dans le détail.


Choi eut également pour co-disciple Morihei Ueshiba  qui s’entraîna pendant sept ans avant de fonder plus tard un système appelé « Aïkido ». Le Hapkido ne provient donc pas de l’Aïkido japonais mais ces deux méthodes ont la même origine : l’école de Me Takeda.


Pendant 30 ans, Choi Yong-Soul s’entraîna donc sous la férule de Me Takeda. La mort de ce dernier en 1943 et l’indépendance de la Corée le 15 août 45 poussèrent Me Choi à rentrer dans son pays, d’autant que, dans un tel contexte, il était bien sûr inconcevable qu’un Coréen pût être à la tête d’une école nipponne de Jiu-Jitsu comme celle de Me Takeda.

Si le rôle qu'a tenu Me Choi Yong-Soul fut loin d'être négligeable dans l'élaboration de ce qui allait devenir le Hapkido, il faut également reconnaître le travail de ses élèves directs qui jouèrent un double rôle : d'une part, ils finalisèrent toutes les techniques et notamment les coups de pied ; d'autre part, ils firent de grands efforts afin de populariser le Hapkido et le faire sortir de son cadre quelque peu confidentiel. C’est notamment le Grand-Maître JI Han-Jae qui peut être considéré comme le père du Hapkido moderne. C’est d’ailleurs lui qui a inventé le vocable "Hapkido". Parallèlement, marquant un grand intérêt pour les techniques de jambes, Maître Ji structura les techniques de jambes, inventa bon nombre de coups de pied, les améliora encore et encore. Plus tard, aux Etats-Unis, il créera le « Sin-Moo Hapkido », stade ultime de ses recherches.

  
On peut donc dire que c’est de cette synthèse faite par Maître Ji Han-Jae fusionnant les techniques de clés du Jiu–Jitsu japonais rapportées par Me Choi Yong-Soul et les coups de pied du Taegkyeon coréen qu’est née l’efficacité du Hapkido.

 

 

Le Hapkidoiste aura l’ambition de connaitre les techniques de Aikido, de Ju-jitsu, de Taekwondo, de boxe coréenne, de judo…  sans aucune limite dans la connaissance des arts martiaux. Sa richesse en fait donc un travail sans fin et sans limite, mais aussi un travail martial plus riche que jamais !

 

Pour en revenir à votre recherche si vous souhaitez débuter l’Aïkido à Strasbourg nous vous invitons encore une fois à venir en Hapkido à l’ASPTT ! Les cours sont du Lundi au Jeudi soir !

 

Si le Lundi et le Mercredi le travail s’axe sur la Frappe, le Mardi soir le travail s’axera sur les chutes, les armes, les clefs, les projections. Et enfin le jeudi la recherche d’un travail de self-défense de rue pour rendre de ce travail une synthèse réaliste !

 

Vous venez comme vous voulez évidemment au cours que vous voulez !!!

 

Si vous pratiquez déjà l’aikido à Strasbourg libre à vous de venir découvrir aussi le hapkido chez nous J

 

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